Celles qui jouent

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Langues : FR
Visuel par Zoé Kamalic
Durée : Podcast de 5 épisodes
Lieu : Bellone
Les épisodes du podcast sont à découvrir sur le média La Pointe.
Épisode 1 : Anne-Marie Loop « Je porte mes rencontres. »
Celle qui n’est pas d’accord ou celle qui, sur scène, fera semblant de l’être pour nous montrer qu’il ne le faudrait pas. Si Anne-Marie Loop a dédié sa vie au théâtre, c’est sans doute parce qu’il y a quelque chose dans le monde qui ne lui convient pas et qu’il est grand temps de le changer. Aujourd’hui, c’est elle que nous écoutons.
Épisode 2 : Estelle Marion « Je n’appartiens à aucun endroit. Je suis multiple. »
Revenir aux éléments fondamentaux du théâtre. Se débarrasser de tout artifice. Placer le corps de l’actrice au cœur du processus d’écriture. Travailler à partir de sa présence, des inflexions de sa voix, de sa manière singulière d’habiter l’espace. La matière du spectacle, c’est elle. D’origine belgo-rwandaise, Estelle Marion est probablement la première actrice métisse à exercer sur nos scènes subsidiées et aujourd’hui c’est elle que nous écoutons.
Épisode 3 : Agnès Limbos « Ça ne travaille pas rationnellement, ni intellectuellement. »
Pionnière du théâtre d’objet, Agnès Limbos a créé la Compagnie Gare Centrale en 1984 et développe depuis une écriture théâtrale singulière où se mêlent le verbal, le visuel et l’art de la performance. Aujourd’hui c’est elle que nous écoutons.
Épisode 4 : Francine Landrain « Ça transpire. Ça éructe. C’est de la chair. »
Comment vivre et créer dans un monde délabré où tout semble déjà avoir eu lieu? Comment redéfinir l’action commune après l’échec des utopies de la décennie qui précède? Où se trouve l’inouïe, l’insoupçonné? Le Groupov, compagnie de théâtre phare en Belgique francophone et ailleurs. Francine Landrain est l’une de ses fondatrices et c’est elle que nous écoutons aujourd’hui.
Épisode 5 : Jo Deseure « La joie se trouve toujours dans les marges. »
« Tu ne sais plus qui tu es, qui tu as été, tu sais que tu as joué, tu ne sais plus ce que tu as joué, ce que tu joues, tu joues, tu sais que tu dois jouer, tu ne sais plus quoi, tu joues ». Dans cette dédicace Marguerite Duras rend hommage à l’actrice Madeleine Renaud. Ces mots entrent en résonance avec le parcours de la comédienne Jo Deseure où les frontières entre le théâtre et la vie, entre soi et l’autre que l’on incarne sont réelles mais poreuses. Aujourd’hui c’est elle que nous écoutons.