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MUSOGYNIE · Musée de la misogynie

Mélina Ghorafi

ExpositionVisite guidée

18.09.23 | 16h
Français et/ou anglais
15+

Durée : 1h30

Lieu : Riches-Claires

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Visite guidée de la collection d’objets de MUSOGYNIE, un musée de la misogynie et de ses esthétiques traditionnelles.

Objets et artefacts sur la fétichisation des représentations des corps de femmes trouvent leur place dans la collection de ce musée, à la croisée des disciplines : statues, imprimés, bijoux, chansons, livres… Cette collection a été fondée en 2018 par Mélina Ghorafi et ne cesse de grandir depuis. Il s’agit de se réapproprier les produits de la misogynie pour en désamorcer sa violence. Cette collection est comme un musée du futur, rassemblant les vestiges d’une misogynie désormais passée.
Lors de la visite, Mélina guidera le public dans un voyage collectif au cœur des objets composant MUSOGYNIE, retraçant leurs histoires et origines. Elle propose de tisser une cartographie de cette violence systémique à travers ses artefacts en examinant ensemble le contenu de la collection. Les objets serviront de supports d’échanges et de discussions sur ces sujets.

 

TW Misogynie (contenu violent, propos discriminatoires), violences sexuelles.

Mélina Ghorafi
Mélina Ghorafi est une artiste et écrivaine française interdisciplinaire basée à Bruxelles. Diplômée de la Villa Arson à Nice en 2019, son travail se concentre principalement sur des questionnements autour des esthétiques de la violence, de ses langages, et plus particulièrement de sa relation aux femmes et aux sexualités. À travers des recherches, des textes, des chansons et des performances, elle s'invente un langage puisant ses sources dans des croisements entre les sensibilités queer et les esthétiques traditionnelles de la misogynie : elle en a fait son projet principal, MUSOGYNIE, un musée de la misogynie, de ses imaginaires et muses. Parmi les projets qui constituent MUSOGYNIE, elle travaille entre autre sur la constitution d'un glossaire sur le viol nommé Raptus et sur un palais de mémoire pour son musée dont son corps est le lieu de stockage. Elle s’attache à la création de « fakelores » en se réappropriant la tradition orale francophone pour réécrire des chansons traditionnelles. Elle travaille également sur la création d’un dialecte artificiel, et met en forme ses écrits en éditions. Elle écrit ses propres chansons et les chante lors de performances live, la première a été présentée pendant l’exposition AlienShe Poetry au SOMA à Marseille. Son travail a été publié dans CENSORED, elle a performé aux Grands Voisins à Paris et a fait une résidence Créations en Cours avec les Ateliers Médicis en 2021. Elle participe à des évènements et expositions organisées par le collectif bruxellois La Satellite, a exposé au festival d’images en mouvement OVNi à Nice en 2021 et performé au Centre Wallonie-Bruxelles de Paris pendant la biennale NOVA_XX en 2022. Son dernier projet en date est sa participation à l’exposition collective Les Sillons #1 au Centre d’art contemporain de La Ferme du Buisson en région parisienne, où elle a présenté la collection d’objets de MUSOGYNIE.
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