Palabre · Identités sociales, pouvoir et langue
Discussion
23.09.23 | 18h
FR
18+
Durée : 2h
Lieu : Beursschouwburg
Identités sociales, pouvoir et langue : une perspective comparée. Discussion autour des dynamiques de pouvoir - être marginalisé·es tout en ayant des positions privilégiées.
La discussion mettra en lumière l’interaction complexe entre les identités sociales et les dynamiques de pouvoir. Selon les contextes, des individus se retrouvent à occuper à la fois des positions privilégiées et marginalisées ou dominées. Nous examinerons, en particulier, le rôle de la langue dans l’élaboration de pratiques et de politiques discriminatoires au maghreb, particulièrement en Tunisie. Nous allons étendre la discussion vers le contexte européen afin de mettre en parallèle les pratiques politiques discriminatoires.
Curaté par Ichraf Nasri pour Xeno-
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Selim-a Atallah Chettaoui
Poète, performeur·e, chercheur·euse et membre de Xeno-, Selim-a Atallah Chettaoui a grandi en Tunisie. Habitué·e des entre-deux, son travail explore l’intermédialité et l’interlangues, notamment au sein du collectif [cargo] et dans la thèse de recherche-création littéraire effectuée à l’université de Cergy. Après plusieurs publications en revue (Point de Chute, Contre5ens, Manhattan Magazine…) et la création d’une autofiction numérique (https://binnelbinin.art/), son premier recueil de poésie, Des odeurs de bretzels de barbecue et de weed est paru aux éditions 10 pages au carré en novembre 2022. Adepte de la performance, i·el se produit autant dans des lieux d'art et de littérature (Le Générateur, beursschouwburg, Centre Wallonie-Bruxelles…) que lors de scènes ouvertes ou de soirées électro. Son premier article universitaire paraîtra dans les actes du colloque poete·sses aux Presses Universitaires de Rennes.
Yasmine Wardi Akrimi
Doctorante au sein de la faculté des sciences politiques et sociales de l'université de Gand et analyste politique au Brussels International Center. Son projet de doctorat se concentre sur l'étude d'une minorité raciale et de genre, à savoir les femmes noires tunisiennes. Il vise à explorer comment leur position de subalternité permet d'analyser les concepts d'appartenance, d'altérité, de blanchité et de modernité dans la Tunisie postcoloniale, ainsi que de manière plus générale dans la région du Maghreb. Elle travaille également sur les processus de racialisation des migrants d'Afrique subsaharienne en Tunisie.