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La fin des zaricots ?

Alice Rivières (collectif DingDingDong) | Christine Aventin

Rencontre

Mardi 20 Sept | 17h | FR

Durée : 2h

Lieu : Tour à Plomb

Christine Aventin et Alice Rivières en train de danser
Alice a une maladie neuroévolutive qu'elle ne sait pas trop faire marcher. Elle a le seum parce que la médecine lui prédit qu’elle va finir en légume.

Heureusement, Christine connaît bien Fifi Brindacier qui a plein d’idées là-dessus. Le temps est enfin venu d’inventer nos mutations potagères !
Aventin et Rivières sont cofondatrices du très sélect Saucisse club.

La fin des zaricots est un moment d’arpentage collectif de contre-récits pour apprendre à penser, en s·h·entant, nos fins de vie. C’est la toute toute première fois que nous le ferons. Ça s’adresse à des personnes que les histoires de « fins-de-vie/mort-dans-la-dignité » intriguent et intimident. Il y aura un peu de conférence mais pas trop, et, ici et là, de la participation.
Avec Anne Thuot en regardeuse et lectrice.

Genre : fabulation spéculative
Il est question d’une jeune femme de 21 ans, en pleine santé physique, qui ne rêve que de mourir dans une video vue 3 millions de fois sur Youtube.
Il est question de produire un contre discours à cette vidéo.
Il est question d’une envolée free style d’alice rivières au milieu d’un colloque sur la maladie de Huntington.
Il est question de revenir là-dessus, posément, sérieusement : d’interroger la dignité de l’échalote VS « le droit de mourir dignement ».
Il est question de crip power.
Il est question de validisme.
Mais aussi :
de saucisses, de spunk, de saut en parachute, d’apérobic, d’impro, d’imprévisible, de valàcommejtepousse, de patchwork spéculatif multidirectionnel, de baronne perchée, de bégouinage, de salon de coiffure, de body somatic, de copines, de copines de copines, de siestes sous le cagnard, bref : d’on y va et on verra bien !

Biographies
Christine Aventin est une fille un peu gauche – un écrivain contrarié. De genre littéraire fluide, elle a publié en 2021 Féminispunk aux Editions Zones et Scalp (poèmes) (L’Arbre à paroles, collection « iF »). Alice Rivières porte le gène de la maladie de Huntington, qui la transforme peu à peu corps et âme. Depuis qu’elle a pris connaissance d’un tel devenir extra-ordinaire, elle consacre la plupart de son temps à observer ce qu’elle appelle « la longue marche de sa métamorphose neuroévolutionnaire », notamment en écrivant. Elle est envoyée spéciale de l’Institut Dingdingdong au Huntingtonland. Ouvrages principaux : Le manifeste de Dingdingdong (Éditions Dingdingdong, Paris, 2013) et Anouck, portrait Dingdingdong n°1 (avec A. Compain-Tissier, Editions Dingdingdong, Paris, 2013)
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